La baie de saint Jean de Luz s'ouvre sur l'océan avec en fond de toile les contreforts des Pyrénées. Unique échancrure de la côte entre Arcachon et l'Espagne, cette anse fût très tôt le domaine des pêcheurs dont elle protégeait les bateaux. Les raz de marées qui ravagèrent la ville en 1749 et 1789 décidèrent les habitants à s 'abriter derrière des digues , devenues aujourd'hui lieu de promenade. Au portes de l'espagne, ouverte sur l'océan, Saint Jean de Luz a toujours eu un rôle historique. Cet important port de peche eut un peuplement très ancien dès la préhistoire ; plus tard la chasse à la baleine assura la prospérité de la cité. A la fin du XIX éme siecle elle devient, une station balnéaire et climatique réputée.Le tourisme joue un rôle très important dans la prospérité locale (hôtels, restaurants, thalassothérapie, golfs, etc...). Saint-Jean-de-Luz est aussi l'un des centres les plus dynamiques de la "Glissicon Valley" qui, depuis Hendaye au sud jusqu'à Hossegor au nord concentre de nombreuses industries spécialisées dans la conception et la commercialisation de matériels de sports de glisse et aquatiques (surf, plongée,etc...).

A déguster :
Le célébre macaron apparu sous l'impulsion d'un pâtissier, M. Adam, qui en offrit à Louis XIV pour son mariage en 1660. Depuis lors, les descendants du pâtissier perpétuent la tradition .
Le Ttoro, soupe de poissons spécialité de Saint-Jean-de-Luz.

Un peu d'histoire

Un mariage royal

Saint Jean de Luz connut son heure de gloire lors du mariage du roi Louis XIV en l'an 1660. les cérémonies se déroulèrent suivant un calendrier préçis.

8 mai 25 mai 6 juin 9 juin

entrée du roi, d'Anne d'Autriche et du cardinal Mazarin dans la ville reconduction par le roi des priviléges accordês à la ville entrevue sur l'Ile des Faisans noces en l'église Saint Jean Baptiste

Les Corsaires

Du XVIéme au XIXéme siécle, les corsaires basques firent du golfe de Gascogne un véritable " nid de vipères" au dire des Anglais. Ils connurent leur âge d'or pendant les guerres des règnes de Louis XIV et Louis XV.
Les corsaires Cépé et d'Elissagaray furent reçus et félicités par le Roi Soleil . Jean d'Albarrade termina sa carrière ministre de la Marine en 1794. Le dernier corsaire en date Pellot Montvieux, dit le Renard Basque, s 'est éteint en 1856

La Pêche

Baleine, sardine, morue et thon ont fait la réputation des pêcheurs basques. La chasse à la baleine s'organise dès le IXéme siécle et devient un pilier de l'économie locale. Les cétacés se raréfiant dans le golfe de Gascogne, les Basques les poursuivront jusqu'au Grand Nord. Le XVIIIéme siècle voit la fin de la chasse à la baleine et le déclin de la pêche morutière; la pêche à la sardine, en revanche est alors en plein essor; elle sera détrônée vers 1950 par la pêche au thon.

 

Place Louis XIV Enrourée de superbes demeures et de nombreux restaurants , c'est un des lieux les plus animés de la ville. En été bals, toros de fuego et concerts confèrent à la place un air de fête. Maison de l'Infante Cet édifice abrita Marie-Thérése lors des cérémonies du mariage de cette dernière, en juin 1660. Sa façade rosée, en brique et en pierre lui donne un air de palais italien  Rue Gambetta Autrefois route qui reliait Bayonne à l'Espagne cette rue est devenue l'artère principale de la ville. Bordée de nombreux commerces, piétonne, on peut s'y promener en admirant les magnifiques demeures anciennes parmi lesquelles la Maison Gorritienea qui appartint au célèbre corsaire Joachin

Le front de Mer Il s'étire le long du " seuil de garantie " ou des passerelles permettent d'accéder aux maisons de divers styles jusqu'à la pointe Sainte Barbe. Eglise Saint Jean Baptiste C'est dans cette église qu 'eut lieu la cérémonie du mariage de Louis XIV avec l'infante Maris Thérése d'Autriche. La partie la plus ancienne date du XV éme siècle .La plupart des transformations eurent lieu au XVII éme siècle : création de chapelles latérales , élargissement du coeur, ouverture du grand portail, opturation de la porte par laquelle était sorti le couple royal et enfin surélévation du clocher. La piéce maîtresse est sans aucun doute son grand retable du XVII éme siécle oeuvre du sculpteur Martin de Bidache