Le Chistera

Inventé en 1857 le "petit gant" allait amener une évolution dans ce sport et c'est en 1890 que fut créé le grand Chistera plus long et plus recourbé qui permettait alors disposer d'une puissance de lancer encore beaucoup plus importante rendant ainsi ce jeu encore plus spectaculaire.

Chiquito de Cambo celèbre pélotari avait emporté avec lui son Chistera à la guerre de 1914, comme on emporte un porte bonheur. Pendant la guerre des tranchées, l'idée lui vint d'utiliser son Chistera pour lancer des grenades dans les lignes ennemies pourtant hors de distance. Son stratagème fonctionna à la perfection. Le métier de fabricants de chisteras se transmet de père en fils depuis plusieurs générations, ce qui en fait un métier rare. Il nécéssite 12 heures de travail journalier pour réaliser petits et grands gants avec lesquels on pratique les jeux de cesta punta ou de joko garbi. La fabrication d'un gant demande 25 heures de travail. Son armature est en bois de châtaignier et sa poche en éclisses d'osier. Un savoir faire unique accumulé depuis plusieurs génération qui hélas malgré une demande importante n'attire pas les vocations.

Le Gant de Pasaka

Les gants de Pasaka ou de Rebot peuvent être de tailles et de formes différentes en fonction de la discipline, de la morphologie du joueur. Après humidification, la peau de vachette est tendue sur une forme de bois, copie de gants anciens. Trois couches sont posées, successivement en tenant bien compte des temps de séchage intermédiaires. Elles sont ensuite cousues entre elles avec un fil tressé, poissé à la main et terminé à une extrémité par une soie de sanglier permettant de le passer dans les trous préparés dans l'épaisseur de peau Le gant proprement dit est ensuite cousu à l'arrière du "panier". De nos jours seuls trois artisans, deux coté espagnol et un coté francais perpetuent cette tradition.

Le Linge basque

De la fameuse 'mante à boeufs' , cette grande pièce de lin à rayures qui protégeait les animaux du soleil, jusqu'aux toiles les plus fines réservées aux chemises,le lin faisait partie de la vie quotidienne. Récolter, filer, carder; c'est ce savoir faire que quelques spécialistes perpétuent dans des ateliers artisanaux. Mise en rouleau, découpée et brodée la toile porte alors la griffe d'un véritable linge de tradition basque. Les mêmes exigences se retrouvent dans la combinaison des couleurs de type traditionnel ( sept rayures ), une pour chaque province basque.

La renommée mondiale de cette chausure doit tout à son créateur René Elissalde.  
Pour assurer la promotion de son produit, il organise un tour de France de 3 marcheurs, les trois Etche : Etchegoyhen, Etcheverry, Etchebarne.

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